VACANCES à CHICLAYO

Mardi 9 Février 2010 ,

Je suis toujours en “vacances” á Chiclayo qui reste , pour le moment , mon port d’attache .

Voici le résumé de la première semaine (déjá) écoulée ¡

Mes précédentes notes et photos donnent un apercu de la vie dans cette citée moderne et animée . Je joins aujourd’hui quelques images de la plage et du port .  C’est essentiellement un port de pêche d’oú partent des embarcations vers le grand large . D’autres , pêchant dans un rayon de quelques kilomètres , ramènent poissons et crustacés dans de frêles coques d’osier originaires du Lac TITICACA .

  Ces CABALLITOS de TOTORAS sont chevauchées par de hardis et aventureux pêcheurs qui semblent jouer avec les vagues . Un simple bambou fendu par la moitié propulse et dirige . L’habileté et la précision du geste permettent à ces pêcheurs de s’éloigner de plusieurs kilomètres de la côte munis de leurs mini filets .

  Le retour sur la plage est impatiemment attendu par les habitants qui achètent sur place poissons frais et crustacés .

  Loin de la grande foule et des marchés à la criée tout semble ici paisible avec une nonchalance naturelle facilitant détente et repos .

  Après 15 minutes de trajet en mini bus (appelé aussi combi) je rejoins Lambayèque qui est un passage obligé pour tout visiteur dans la région en vertu de ses deux musées .

  Le Musée Tumbas Reales de Sipan , l’un des plus beaux du Pérou . Ouvert depuis 2002 dans une structure figurant une pyramide Moché , il content les inestimables richesses trouvées en 1987 dans les tombes de

la Huaca

Rajada

à

35 km

de Chiclayo . Le Señor de Sipán était intact depuis 1750 années entouré de plus de 1000 objets parmi les plus fins de l’art Mochica . La finesse et la beauté des pièces sont superbement mises en valeur .

  Le Museo Nacional Arqueologico y Etnografico présente sur 4 niveaux une remarquable muséographie où chaque section baigne dans une musique appropriée avec, entre autres , la reconstitution d’un temple , d’une momie de 1000 ans , des instruments de musique , de la poterie de 1200 ans avant notre ère . L’énumération est longue mais la visite est fascinante .

  Les moyens de transport méritent une explication particulière . Bus de moyenne distance , micros bus , combis , taxis collectifs , taxis et moto taxis se croisent , se frôlent, se fraient un passage dans un tintamarre assourdissant de coups de klaxons accompagnés parfois d’interpellations que la décence m’interdit de traduire .

  Le coût d’une course en taxi varie en fonction de la distance de 1 Sole à 2,5 Sole , soit 0,25 à 0,60 Euro . Avec un collectif , quelle que soit la ditance , le montant est de 0,20 Euro.

En combi une course de

40 km

coûte 0,30 Euro .

  Les déplacements ne sont guère onéreux et la marche à pied fatiguante est ainsi limitée .

  Dimanche matin la ville s’est réveillé sous la pluie qui a continué durant la matinée .  Cet évènement extrêmement rare  faisait l’objet de commentaires de voisinage. En ce qui me concerne elle était la bienvenue car le changement brutal de climat fatigue l’organisme .

  Mais ne vous inquiétez pas car le beau temps est de retour et j’écris ces lignes après une matinée à la plage ¡

  Mon prochain billet traitera certainement du Carnaval de CAJAMARCA .

            Hasta luego los Amigos ¡¡